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 :: Refuge de l'Empire des Ténèbres Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Caravane Impériale et retour au pays
Akyria
Faction : En cours
Akyria
"Commande de bois auprès de mister Smith, check. Transmettre les consignes à l'atelier : check. Faire mes achats persos : check aussi. Enfin la fin de ma journée de travail. Il était plus que temps car j'étais épuisée. Rangeant ma liste dans ma fidèle besace, je me dirigeais non pas vers ma ruelle habituelle mais vers l'auberge. Cela me faisait encore bien drôle. Grâce à mon travail régulier chez tous les marchands de la cité ainsi que mon poste d'apprentie d'Aedoth, j'avais pu mettre assez de côté pour m'offrir mon premier logement, même sommaire. Fini les nuits à la belle étoile et bonjour le lit confortable. Néanmoins, je ne comptais pas rester longtemps ou, plutôt, je ne pouvais pas rester longtemps. On m'avait confié une mission. Des bruits courraient dans la cité depuis plusieurs jours maintenant. L'on disait avoir brièvement aperçu des dragons étrangers dans Warfang et, notamment, l'Impératrice elle-même pour une réunion qui, toujours d'après les rumeurs, se serait déroulée à huis clos entre les têtes pensantes du continent. Malheureusement, aucune information n'avait pu fuiter des discussions qui avaient été tenues et des aboutissements de celle-ci. Cependant, cela était assez intriguant pour que certains sentent ou ne pensent sentir les profits. En l'occurrence, la demande venait d'Idror, gros marchand du quartier sud et caravanier professionnel.

C'était légèrement étrange d'ailleurs qu'il s'adresse à moi. Il aurait pu envoyer n'importe qui d'autres. Etais-ce le stress d'aller à l'Empire qui avait fait reculer les autres personnels ? La pression de ne pas réussir à obtenir un accord commercial ? Quelle importance. Tout cela faisait que c'était moi la chargée de l'affaire et que cela faisait bien longtemps que je n'étais pas sortie de la cité pour une durée aussi longue et pour aller aussi loin. J'avoue que, sur le coup, j'avais eu du mal à trouver mes mots pour expliquer cela à mon mentor. La vérité était que je lui avais tout simplement informé de mon absence prochaine en prétendant du travail, ce qui était en soi vrai. Je doutais cependant qu'il aurait accepté de me laisser partir seule si il avait su ma destination. L'on disait que le Second avait un peu de mal avec les dragons noirs en général, et avec l'Impératrice en particulier. Mieux valait qu'il ignore les détails d'ici mon retour. Secouant la tête, je rassemblais mes esprits. J'avais mafidèle besace, de quoi prendre des notes, une missive d'Idror et avec la signature de la guilde des caravanes au cas où l'on me demande qui m'envoyaient, des provisions pour le trajet et de quoi allumer un feu si la nuit me surprenait. Mais normalement je n'aurai guère à me soucier de ce point. Il était bien tôt et je ne craignais pas l'obscurité. J'avais en réalité davantage peur de me retrouver à nouveau face à des pairs. Depuis que j'étais à Warfang, j'avais croisé peu de dragons noirs, encore plus quand j'ai commencé à cacher ma vraie nature. Alors être entourée que de cela ? Je déglutissais avant de rassembler mon courage, fermant la porte de mon logis, saluant l'amicale aubergiste et me dirigeant vers les portes de la cité que je n'eus aucun mal à franchir, bien qu'un des gardes me disait de ne pas aller jouer trop loin. Ah, si il savait. Prenant mon envol, je me dirigeais vers la nouvelle terre d'accueil des miens : l'Empire des ténèbres.

Ce dernier apparût à mon champ de vision aux dernières lueurs solaires, faisant me demander si c'était simplement la nuit qui approchait ou si je ne sais quelle puissance plongeait inexorablement les lieux dans la pénombre. Une obscurité partielle néanmoins, aussi claire que la plus belle des nuits de pleine lune. L'ambiance était étrange mais, aussi, agréable. Tout semblait si calme en cet instant, c'était l'opposé total de Warfang et ses va-et-vient journalier et les mouvements de bars la nuit venue. Approchant de ma destination, j'amorçais une descente, décidant de terminer le chemin à pattes. Les indications que l'on m'avait fournies étaient floues. Personne ne savait exactement les limites précises du Refuge et cela fut la raison pour laquelle je marchais un peu plus que ce que j'avais pu anticiper, arrivant enfin auxdites frontières protégées par des gardes dont l'un d'eux fut très réactif pour m'intimer de décliner mon identité. Prise légèrement de panique devant l'imposant dragon, je bredouillais mon prénom en disant la raison de ma venue en lui tendant le courrier de mon employeur d'une patte tremblante. Prenant la lettre, le garde fit signe un collègue qui prit également le document, le lut, et parti avec tandis que je restais sous bonne garde. Je n'imaginais pas que l'accueil serait si... sécuritaire. Bien plus que ce que les soldats warfangiens pouvaient faire comme contrôle. Le jour et la nuit si je puis dire. N'ayant guère d'autres choix, j'attendais, toujours sous l'œil scrutateur de mon surveillant.
Mar 20 Avr - 14:23
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Cynder
Cynder


Il ne s'était pourtant passé que quelques jours après l'escapade à Warfang qui fut d'une pénibilité somme toute très rare dans l'histoire des dragons. Cynder avait d'ailleurs demandé à ce que le lendemain, elle ne soit pas dérangée, tellement ce fut éprouvant. Ah, elle avait rêvée de cette entrevue, mais en sortant, elle avait eue un peu de mal à s'en remettre, quand bien même il y avait des points positifs dans cette histoire, clairement, tout le monde y avait laissé des écailles dans cette histoire.

Et Cynder se pensait quasiment débarassée de Warfang, à quelques détails près comme le fait qu'elle s'était attribuée arbitrairement le terrain délimité par le refuge et ses palissades, le voisinage, et peut-être le cas de Drago, et encore, ce serait des lettres, et n'aurait qu'à répondre au messager, sans avoir besoin de le tuer...rien de bien important.§

Mais Warfang à le don d'avoir des réactions pour le moins saugrenues. Quand il ne s'agissait pas du pouvoir officiel qui faisait n'importe quoi sous prétexte que "personne ne le saura" quand justement, la vérité finit toujours par éclater, c'était le pouvoir officieux de Warfang qui frappait à la porte d'un Refuge sur lequel elle refusait de poser les yeux plus d'un instant.

L'argent.

Warfang, à défaut d'envoyer des délégations d'aide et des politiciens de pacotille, envoyait des gens qui n'étaient intéressés que par le profit, qu'importe la situation de l'acheteur. Pourvu qu'il achète, le reste n'a pas d'intérêt pour un marchand.

Pas même de faire voler une jeune dragonne toute la nuit pour vendre des choses plus ou moins utiles à des gens qui ont fui une bataille violente et rapide il y a quelques mois et qui commencent tout juste à relever la tête.

Cynder avait appris cela en déjeunant, un dragon de la milice l'avait informé et Cynder, après avoir passé une patte sur son visage, ce qui laissait peu de doute aux gardes et aux intendants dans la pièce quant à l'avis de l'Impératrice sur de telles besognes, demanda à ce qu'elle vienne au palais, alors qu'elle avait demandé à ce qu'on lui prépare un chocolat chaud pour la...

Cynder allait dire "récompenser" de son voyage, mais à part ce chocolat chaud, la conversation allait être courte. En effet, on ne paye pas quelqu'un avec un sourire. Et c'était pourtant a peu près tout ce que le Refuge pouvait offrir de mieux dans l'immédiat. Alors elle choisit simplement le mot "contenter", après une brève mine un peu déconfite de devoir apprendre à une jeune dragonne qu'elle avait fait tout ce chemin pour rien.

Ainsi donc on laissa entrer Akyria dans le petit palais de Cynder, après avoir passé des bâtiments principalement en bois, des tas de pierre ici et la, clairement la pour la construction de bâtiments et de routes, et quelques rares dragons avec la mine fermée, qui dévisageaient Akyria uniquement parce qu'ils ont l'habitude qu'il n'y ait personne d'autre que la milice à cette heure. Les allégences importaient peu à cette heure de la journée. Akyria était guidée par un garde pour faire le chemin.

A l'intérieur, tout était encore en bois : Le plancher, les cloisons" qui n'étaient pas toutes parfaites, le trône, mais aussi et surtout une table qui avait de nombreuses utilités, et dans le cas présent, celle de laisser manger Cynder, quelques intendants...et l'invitée du jour, Akyria. L'Impératrice leva la patte pour que la petite émissaire la remarque, pour lui montrer une place, un peu en bout de table, mais pas trop loin d'elle.

"Oh, bonjour, chère amie ! Venez-vous assoir à la table, je vous ai fait préparer un chocolat chaud, vous devez être épuisée après cette nuit à survoler les lieux !"

Les manières de Cynder n'étaient plus tellement celles d'une tête couronnée, mais plutôt d'une cheffe qui mélangeait les affaires personnelles et professionnelles, et qui était relativement à l'aise avec cela. Surement parce qu'elle voyait Akyria comme une innocente personne dans un monde bien morne qui s'amusait à l'exploiter sans le moindre complexe que comme une émissaire de Warfang.
Dim 2 Mai - 18:00
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Akyria
Faction : En cours
Akyria
L'attente... n'en fut pas vraiment une en réalité. Après tout, le Refuge n'était pas si grand que cela, il était bien tard et le messager avait très probablement fait un aller-retour en ligne droite pour donner la réponse de la dirigeante des lieux. Une réponse qui n'était semble-t-il ni ce dont il s'était attendue, de même que pour les gardes et qui me laissait aussi pantoise : je pouvais entrer. J'étais à la fois contente, je croyais, de poursuivre dans ma mission et aussi surprise et inquiète que ce fût si facile. Un fugace souvenir traversait mon esprit. "Ma fille, il n'y a que deux types de personnes qui te font entrer chez eux facilement : ceux qui ont tout à y gagner, et ceux qui ont rien à y perdre". Je me demandais à laquelle de ces deux définitions pouvait bien correspondre la cheffe des miens.

La courte traversée entre les fortifications et le "palais" fut assez éprouvante, moralement. Je m'y étais un peu attendue, mais la réalité dépassait l'imaginaire : ce Refuge portait bien son nom : c'était un abri, dans le plus simple sens du terme. Un ensemble de bâtiments construits selon les besoin pour loger les habitants ou stocker du matériel. Et encore, un tas de pierres trainait non loin, à même le sol, sans entrepôt ou même marquage d'une zone. Sur le chemin, on croisait aussi plusieurs retardataires, bien que peu nombreux, dont j'évitais consciencieusement le regard. Même si je devais avouer que j'avais quand même cherché si je reconnaissais l'un d'eux, et en particulier un de mes anciens camarades de jeu. J'étais sûre qu'ils étaient ici.

Mais je n'en vis aucun, tandis qu'on entrait dans la demeure de "l'impératrice". Là encore, tout était sommaire. Il était évident que la construction avait été pensée dans une optique utilitariste. Pas le temps, l'énergie et les ressources pour faire dans l'esthétique et le tape-à-l'oeil. Là aussi, y'avait des pierres qui trainaient. Je me demandais bien la raison. Et d'où elle venait. C'était pas Warfang qui les vendait, sinon je ne serais pas ici. In fine, j'entrais dans une salle un peu différente... où trônait le trône et une table juste devant. C'était... déroutant. Mais je tâchais de ne rien laisser paraître. De même que je retenais mes émotions en voyant celle que je n'avais pas vraiment eu espoir de rencontrer : Cynder. Celle-ci était en train de manger et, d'un simple geste de la patte, attirait mon attention sur une place parmi les autres dragons, à mi-distance d'elle. Je m'y installais sans un mot, attendant qu'elle parle en premier, ce qui ne tardait pas, alors qu'on me servait un étrange liquide marron, et chaud, dont l'odeur ne m'évoquait rien et que mon interlocutrice nomma "chocolat chaud" sur un ton amical, sonnait honnête, mais me perturbait immensément, faisant que je faillis m'étouffer tandis que je goûtais à ma boisson, délicieuse au passage.

"Mppff ! Ahem, pardonnez-moi Dame Cynder. J'ai été surprise par la saveur. Et je vous remercie de votre attention" tentais-je de me rattraper, aussi convaincante qu'un pétard mouillé. "Le voyage fut un peu long, je dois le reconnaître. Mais ce n'était pas si terrible que ça" ajoutais-je, me grattant la tête, ne sachant pas trop où me mettre, me sentant même un peu ridicule et, pourtant, calme. Assez pour jouer cartes sur table. Après tout, bien que strict, l'accueil avait plutôt gentil et je me serais sentie mal de faire perdre du temps aux miens, en ayant connaissance d'une partie de leurs difficultés.

"Un des gardes vous a amené la lettre expliquant la raison de ma venue. Vous avez été assez bonne pour me laisser entrer et même m'assoir en votre présence. Mais je ne veux pas abuser de votre hospitalité. Je ne suis pas idiote, Dame Cynder. Je connais parfaitement l'objectif pour lequel j'ai été envoyée et j'ai parfaitement vu qu'il n'y a rien ici qui puisse contenter mon employeur..." Je rebus une gorgée de"chocolat". Pourquoi y'avait pas ça à Warfang. Alcool par ci, alcool par là. ça ! ça se boit ! "Ahem. Mais j'aimerai remplir ma... mission". j'eus un petit sourire à ce mot. "On m'a envoyé ici pour voir si vous auriez besoin de quelque chose. Sous-entendus : matériels contre rémunération. Mais je ne suis qu'une "enfant". Il serait compréhensible que j'ai mal "interprété" la consigne et je vous apporte effectivement mon aide... bénévolement !"

J'étais fière de mon idée, aussi puérile soit-elle. Un comportement d'autant plus exacerbée par le délicieux goût et la douce chaleur dans ma gorge. Assez pour que je papillonne des ailes brièvement sans m'en rendre compte. Du moins, jusqu'à sentir une légère douleur au niveau d'une de mes ailes que je rabattais d'un coup, espérant que ça ne se voit pas trop. Je savais que reconnaître ce genre de douleur. J'avais dû trop forcée sur le vol, je m'étais abimée quelque chose. Et assez mal pour qu'il y ait un risque que mon déguisement se soit étiolée à cet endroit. Et je ne pouvais pas voir si c'était le cas tant que je ne serais pas seule. Si sauf si je n'avais pas le choix. "Au moindre problème, tu déguerpis, tu te planques, tu te transformes et tu pars d'ici ni vu ni connu" Me dis-je, gardant mon calme. "Enfin... si vous accepteriez une paire de pattes supplémentaires. Je ne voudrais pas m'imposer."
Dim 2 Mai - 22:16
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