Cela avait pris quelques temps à Cynder mais d’une part ses conseillers avaient prévenu les autres réfugiés à un gros changement, et d’autre part le discours a été annoncé quelques temps avant, afin que tout le monde puisse être présent pour écouter ceci et rallier le refuge même en étant loin de ce dernier.

Cynder de son côté avait eu du mal à écrire ce discours. Ce n’était pas un exercice où elle était très à l’aise, et puis les nouvelles n’étaient pas bonnes, l’attente de Warfang était devenue longue et insupportable aussi bien pour l’impératrice que pour ses sujets qui voyaient tout le monde d’un mauvais œil, en attendant un retour chez eux qui, au mieux, allait mettre beaucoup, beaucoup plus de temps que prévu.

Et puis il fallait que ce discours soit très habilement écrit : Parler de la noblesse de Warfang comme responsables de l’abandon général du refuge face à un adversaire encore mal compris, globalement sous-estimé par l’ensemble du monde des dragons, sans pour autant englober les habitants de la cité, à qui on a vendu Cynder et les dragons noirs comme « l’origine de tous leurs malheurs » sans avoir pu détenir la vérité entre leurs pattes -même si dans la tête de Cynder, un peu de réflexion aurait permis à ces derniers de se rendre compte de la supercherie, mais passons-.

Il ne fallait pas non plus blâmer la Horde, qui n’a jamais été véritablement mise à contribution, et dont la bonne volonté se limitait à fournir les bras et la chaîne de commandement pour fournir un assaut. Personne n’a demandé à la Horde d’en faire plus et c’était suffisant comme ça.

En tout cas, il fallait se rendre à l’évidence : Les attentes des dirigeants de Warfang devaient être la dernière chose à laquelle il fallait penser, et mettre en priorité le sort de chacun des réfugiés et sympathisants, reconstruire quelque chose que tout le refuge peut s’approprier et en tirer de la fierté, afin que cela finisse par rejaillir sur le monde des dragons, le tout en restant simplement ouvert au monde.

Et ce discours arrivait aujourd’hui. Une simple estrade avait été posée et les dragons avaient pris place, certains s’occupant de mettre les plus petits devant pour que l’assemblée soit organisée et que tout le monde soit pleinement concerné.

Cynder arriva plus ou moins à l’heure prévue et se lança donc dans un discours en tenant une voix plutôt calme, bien qu’elle mît un petit peu de force dans sa voix.

"Mes chers sujets, c’est devant vous que je me présente, le cœur bien tourmenté par les nouvelles que je vous rapporte.

- En effet, si peu après la douloureuse nouvelle de l’invasion du Damné sur notre propre territoire, je vous avais annoncé que les choses seraient bien courtes et qu’il n’y aurait qu’un court temps où nous étions dans l’obligation de nous réfugier quelque part, force est de constater qu’au jour d’aujourd’hui, il n’en est rien. Je ne vais pas vous mentir : les dirigeants de Warfang ne semblent pour le moment décidés à ne pas travailler avec l’Empire, ni même la Horde.

- J’en ignore la raison, même si je pense que la cité des dragons surestime largement ses propres capacités et se sent capable de se défendre seul. Malgré tout nous ne devons pas attendre que ce jour arrive car d’une part il est fort probable qu’il se solde par un échec, et d’autre part il se peut que ce jour arrive demain, comme il peut arriver dans plusieurs années.

- J’ai donc décidé qu’il était temps pour nous tous de nous établir ici et d’enterrer une bonne fois pour toutes le statut de « refuge » en désignant ce lieu. Nous devons créer une cité impériale ici, avec tout le savoir-faire qui a fait de nous l’Empire des Ténèbres par le passé, et que nous soyons fiers du travail que nous avons réalisé en ces lieux pour l’embellir et nous rendre la vie à tous un peu plus douce en attendant de faire à nouveau face au Damné. Vous avez donc déjà reçu la visite de plusieurs soldats et conseillers pour vous donner de nouvelles consignes dans ce sens, il faut comprendre que c’est principalement pour vous.

- Ensuite nous avons reçu la visite de plusieurs dragons qui ne sont pas forcément ici depuis le début mais qui ont choisi de nous rejoindre pour nous aider et je l’espère, nous aurons d’autres visites et des retours pour nous donner de l’aide. Ne la refusez pas et n’y voyez pas de mauvaise foi la-dedans, car ils seront aussi ici, avec nous, dans les moments les plus difficiles, et il est vital pour nous tous de nous serrer les coudes les uns avec les autres. Il en va de même avec les futures visites ici : Peu importe qui vient nous rendre visite, nous devons leur accorder hospitalité et bienveillance tant qu’il n’a pas été fait la preuve de leurs mauvaises intentions. Je sais que pour beaucoup d’entre vous, il n’est pas facile de pardonner les warfangiens, et j’en parlerai un petit peu plus tard, mais sachez que je veillerai à ce que ces derniers aient leur compte au moment opportun.

- Ne prenez cependant pas tous les habitants de Warfang comme des dragons racistes, malhonnêtes et traîtres. Pour la plupart d’entre eux, la version selon laquelle les dragons noirs sont la plaie de la cité leur a été présenté comme une vérité irréfutable à laquelle le simple fait de la remettre en cause signifiait qu’ils étaient accusés de traitrise. Aussi est-il judicieux à notre tour de ne pas leur donner raison et de rester au-dessus de ces accusations que nous savons complètement fausses et déplacées.

- Pour ceux qui continuent d’espérer que Warfang va trouver une solution et que mon aide sera requise, sachez que je ne fermerai jamais la porte à ces derniers, peu importe leur classe sociale et leur mission, mais je ne souhaite plus passer des semaines entières entre les murs de cette cité pour quelque chose que visiblement personne ne souhaite me donner.

- Ce sera tout pour moi, je vous souhaite une bonne fin de journée et j’espère qu’ensemble nous arriverons à retrouver la fierté qui à pu nous suivre lorsque nous avons quitté une première fois Warfang, merci à tous."

Cynder repart, un peu attristée par les nouvelles qu’elle annonçaient, alors qu’elle entendait les dragons noirs avoir des doutes sur cette nouvelle ligne politique, ainsi que du mépris sur Warfang et ses habitants, mais elle n’y pouvait rien pour le moment, il était temps que les choses rentrent dans la tête de ces derniers, petit à petit.

Les consignes ne changeait pas mes projet, je voulais plus participer pour aider l'empire de mieux que je peux, même à devenir soldat, il fallait que moi, Korpat, apporte ma pierre à l'édifice. Par contre, concernant les voyages à Warfang serai contrôlait et ça me mettait mal à l'aise : il fallait que je soit encore plus discret pour rendre visite à mon ami, de plus que dire "je souhaite voir un ami à Warfang" ne serai pas une raison suffisante.

Je me plaçais à ma place avec ceux de ma taille et me disait que le gris faisait tache entouré de noir, bref ce n'était pas le plus important. L'impératrice allait annoncer son discours qui serai important pour l'avenir du refuge.

Elle commença par énoncer les faits, elle avait pensé que l'invasion ne prendrai pas beaucoup de temps, mais les événements serai différent. Peut-être que le serai aussi pour moi, être resté avec mes parents, à être battue encore et ne pas savoir ou ce trouvais l'empire. Dans un sens, je remerciait cet ennemi de me donner une seconde chance dans ma vie.

Je pensait que tous au long du discours, elle refoulait sa propre haine contre les warfangiens pour calmer ceux des dragons noirs, en tout cas, pour moi, ça ne marchait pas et quand je pense à mes parents, je ressentait toujours cette même haine qu'au premier jour de ma "fugue".

"Warfang attends ? moi non" pensai-je sûr de moi "j'ai d'autre adversaire à affronter"

L'impératrice Cynder voulait transformer le refuge en cité impérial, seul problème, elle aurait le plus petit empire que le monde n'ai jamais connue se limitant à la cité et pas sûr que les dragons de couleurs apprécierai que l'empire ne s’étende, je pensais que c'était une très mauvaise idée de faire cette empire malgré que nous en avions déjà le nom, mais je garderai cette information rien que pour moi, j'ouvrirais la porte de Warfang à mes amis noirs coûte que coûte.

J'était content d'entendre parler des dragons comme moi ou les clans mineurs, après tous, nous ferons de notre mieux.

J'était de ceux qui espéraient sans trop y croire que Warfang nous aiderait en inversement, mais vue la tendance de cette "cité sacré" on avait des questions à se poser.

L'impératrice se retira laissant les dragons partir de l'assemblé ou débattre avec scepticisme sur le discours, pour ma part, je me dirigea vers sa suite et dis au garde qui gardait ses quartiers la raison de ma visite : trouver du travaille et participer à l'aide de l'empire.

Cynder était donc repartie dans sa cabane pour réfléchir à qui elle pouvait voir ensuite :  La dépouille de Blackswan était un fait intéressant car le seul dragon qui officiellement pouvait être intéressé à l'idée qu'une tombe soit enterrée quelque part, c'est le Damné, et Cynder craignait fort qu'en se rendant sur place, la tombe ait été "saccagée", bien qu'il sera difficile de dire si un pilleur de tombes est venu sur place, ou si ce n'est pas le corps qui est sorti de terre par lui-même.

Du côté de Warfang il faudrait que l'on aille à la capitale et voir ce qu'il s'y trame, mais qu'ils aillent au diable. Et enfin, la Horde...Il était intéressant de passer les voir, leur dire bonjour...

Quelqu'un entre à son tour dans le palais. Elle se retourna alors vers le nouvel arrivé, un peu surprise étant donné que tout le monde avait l'air de beaucoup débattre à l'extérieur, probablement sur fait qu'il était à nouveau nécessaire de faire de ce trou à rat une ville décente...

"Bonjour, Que puis-je faire pour vous ?"

Elle était calme, mais on pouvait voir des traces de lutte dans la salle : un pan du mur avait été masqué tant bien que mal mais il avait l'air d'avoir subi un gros choc.

Le garde me laissa entre, j'imaginait le respect prendre le dessus sur la méfiance sur ce garde, deux sentiment que j'observe dans le regard des dragons noirs en général. Je me demandais si l'impératrice se souvenait de moi, ce n'est pas le moment de penser à ça !

Quand je fus proche d'elle, j'étais à moitie surprit de l'état de la salle, une colère refoulé à éclaté quelque soit la goutte d'eau de trop. L'impératrice avait l'aire songeuse, probablement qu'elle se demandait pour la suite des actions qu'elle devait accomplir.

Ma venue ne passa pas inaperçue, car l'héroïne déchu me regarda et me demanda ce qu'elle pouvait faire pour moi, phrase qu'on prononce en généralement à une personne qu'on ne connait pas et qu'on prononce, car on a une responsabilité sur certain point. Je ne répondis pas tous de suite, son calme me fit dire qu'elle pouvait passer d'un extrême à l'autre rapidement, autant ne pas la vexer sur un point et utiliser un certain nom encore plus adroitement qu'avec ses sujets.

- je suis désolé de ne pas avoir répondue tous de suite impératrice. Dit-je en baissant la tête en signe de respect.

Je suis très maladroit dans mes paroles, les conseilles que je m'imposé n'étaient pas suivis, je me présenta pour tenter de lui faire rappeler qui j'était avant de parler de ma raison de ma venue :

- Je souhaite aider plus activement le ref ... l'empire pardon, mes voyages ne servent pas à grand chose dans ses heures sombres et les contes que je raconte parfois n'a probablement qu'autant d'utilité.

Je regarda l'impératrice et essaya d'ajuster ma posture pour montrer ma determination à toute épreuve, mon envie de braver tous les obstacles et aucune peur.

Alors une pensé me traversa l'esprit : l'impératrice Cynder se refusera de commettre l'irréparable, alors que moi, j'était prêt à l'accomplir pour les aider. Je me surprit à le marmonner tous bas et espérait que mon interlocutrice ne m'ai pas entendue.

- Je voudrai trouver du travaille pour affronter l'avenir, dit-je avec plus d'entrain, je vient vous voir pour ce point.

Cynder ne releva pas en mal le mot "Refuge", se demandant en elle-même pourquoi les dragons avaient autant de mal à parler de Spyro, Warfang, le refuge...Au fond elle savait que Spyro était tout aussi connu sinon plus qu'elle, que Warfang était la cité la plus importante du monde des dragons, et que le refuge...était 3 bouts de bois sur une motte de terre.

Après tout, être réaliste n'était pas un mal non plus...

Elle hocha la tête gentiment en réponse au geste du dragon gris, et couvert de cicatrices, avant d'annoncer tout simplement qu'il souhaitait lui aussi aider le refuge au mieux. Il était quand même temps de remettre les choses au clair et qu'il n'y avait pas vraiment de tabou politique.

"On peut toujours parler de refuge, pour le moment, les constructions n'ont pas été lancées pour le moment.

- Quant à ce que tu voudrais faire pour aider le refuge, il y a des tas de façons : Il va falloir tailler des pierres pour paver des routes et construire des habitations, créer une armée, trouver un émissaire pour...on va dire...faire en sorte que la cité arrête de jouer en solitaire, créer une forge, trouver un forgeron, recruter d'autres dragons pour nous prêter main forte...

- La première chose que tu dois regarder parmi tout ce qu'il est possible de faire c'est d'abord ce que toi tu sais faire et ce que tu aimerais faire. Il y a beaucoup de tâches que certains apprécient et d'autres refuseraient tout simplement de les faire, et je ne vais pas forcer quelqu'un à faire quelque chose qu'il n'a pas envie de faire."

Elle prend une grande inspiration, en regardant un peu au-dessus de Korpat, comme si elle voyait quelque chose qu'elle seule pouvait voir.

"Affronter l'avenir est une idée bien vaste, et même si l'idée est honorable, on ne peut pas savoir de quoi est fait l'avenir, même si on en a tous une vague idée, entre le Damné et Warfang...Seulement il nous faut beaucoup de temps pour espérer affronter l'avenir."

Cynder pourrait s'occuper de Warfang seule si c'était le seul problème -et dans sa tête il était plus question de monter les nobles les uns contre les autres et laisser Spyro reprendre les commandes de la cité-, mais voila, il n'était pas question de faire une chose pareille avec le Damné sur les terres des dragons.

L'impératrce ne me reprocha pas de parler de refuge, elle devait se donner un coup de réalité avec calme, je me sentait un peux soulager.

Elle me proposa plusieurs possibilités de travaille que je pris un a un pour y réfléchir. Tailler des pierre pour paver le refuge serai très utile pour le projet "cité impérial", je n'y était pas pour, du moins pas pour l’instant, de plus je dis :

- je ne suis pas architecte, je peux créer de petit objet utile, mais je ni la capacité ni l'envie de le faire.

Former une armée me tentait plus mais :

- F'aimerai être soldat pour être honnête, mais je sais pas si je peu créer une armée, on m'a jamais donner autant de responsabilité.

Je comprenais pourquoi elle avait besoin d'un émissaire, je réfléchissait à la proposition ... à voix haute :

- Pour assister aux décision de Warfang, leur rappeler qu'on est allier et de voir la reaction des nobre ... je pense pas que je soit être le bonne personne vue mon caractère : je suis impulsif, mais à part ce soucie, j'ai déjà mes entré dans la cité et trouvé une personne comme moi ce révèlent rare.

Je termina de dire que je n'ai aucune connaissance dans la forge et en terme de recrutement.

Elle regarda alors par dessus moi, comme si elle voyait une lumière qu'elle souhaitait attraper, mais que ce dernier s'éloignait de plus en plus. Les mots qu'elle prononça me réconfortait dans mes pensé, je devais dire quelque chose et je savais déjà quoi dire.

- Pour Warfang j'ai un projet personnel pour vous aider, mais concernant le Damné, il faut se battre pour atteindre nos lumière, je sais que pas tout le monde vont accepter la réalité, mais le Damné et faire une armée devrai être une priorité.

Cette dernière phrase, je l'exprimais avec toute la conviction que je pouvait avoir, je ne veux plus être un dragon qui se laisse marcher dessus, je veux mener ma vie comme je l'entends, être fort et aider le plus grand nombre, dans un sens, Spyro de pendant Malfort était mon modèle.

Cynder repasse en revue les réponses de Korpat avec réflexion, il fallait que la solution soit profitable pour tout le monde, mais malgré tout, certaines proposition n'ont pas été retenues en entier.

"L'architecture ne devrait pas être le plus grand des problèmes, il nous reste des architectes sur place et on ne demande pas à créer une oeuvre d'art, juste que ce soit habitable et agréable pour circuler.

- Pour la création d'une armée j'ai besoin d'un commandant, la plupart des dragons noirs sont des combattants, il faut juste créer un peu de discipline et le tour est joué.

- Enfin, pour ce qui est du travail d'émissaire, il est évidemment doublé d'un rôle...d'espion, afin de savoir précisément ce qu'il se trame dans les couloirs de Warfang, et éventuellement savoir si Spyro daigne nous faire l'insigne honneur d'apparaître. C'est pour cette raison que c'est le travail le plus ingrat, mais celui aussi dont j'ai le plus besoin.

Elle finit par avoir une réflexion sur le plan de Korpat. Après tout, il aurait peut-être un angle d'attaque auquel personne n'avait encore pensé.

"C'est la priorité de Warfang que de se préparer à voir le Damné frapper à sa porte. Même si ce n'est pas certain, il est tout à fait logique que le Damné attaque la cité : L'une des plus grandes populations y réside, la cité est très proche des territoires occupés par ce dernier, et il est évident que frapper Warfang ferait extrêmement mal au monde des dragons.

- Aussi, Warfang à besoin d'organiser sa défense...mais ne demande absolument rien aux autres clans, si ce n'est celui d'un clan mineur qui posséderait la solution de défense miracle. C'est là qu'un émissaire intervient : Il faut qu'il soit capable de comprendre exactement comment Warfang vit la situation de l'intérieur et soit capable de savoir si cette solution de défense fonctionne, de quelle manière, pourquoi, comment ils se sont acquis une telle solution, et qu'il y ait des tests.

- L'idée n'est pas de voler cette technologie ou de tenter de la reproduire mais d'éprouver cette technologie face à une véritable attaque. Et de rappeler à Warfang que je n'exige pas d'eux qu'ils se contentent de défendre mais de rentre aux dragons ce qui a été volé par le Damné.

- Ceci dit, quelle est ton projet personnel ?"

Elle comprenait l'idée que Korpat se faisait du monde : Warfang ne soutient pas activement le refuge, la Horde ne trouvera pas la solution toute seule et le refuge était donc laissée seule avec un clan de grosses brutes, donc il fallait se recréer une armée. Mais Cynder voyait les choses différemment, elle essayait de gagner du temps, de faire les choses de manière à ce que si le Damné leur en laissait le temps, elle reviendrait plus forte à Warfang, et l'empire avec.

Cynder ne comprenait pas exactement le sens de la logique de Korpat pour refuser d'être officier, mais elle n'en dit rien, elle n'avait pas d'arrière pensée. De toute manière l'armée n'était pas sa priorité. Elle avait juste pris un instant un pas de recul en voyant qu'il semblait prendre une mine plus aggressive, avant de se calmer avec lui. Il avait finalement décidé d'être un émissaire doublé d'un espion, en expliquant que Spyro était un peu son modèle...avant de sembler gêné. Cynder secoua doucement la tête à ce moment.

"Il n'y a pas de sujet tabou, que l'on parle de Warfang, de Spyro ou de Malefor, entre autres. La colère est passée."

Si Cynder avait effectivement une immense envie de mettre une claque à tous les nobles de Warfang et à Spyro, elle n'avait pas de ressenti à ce qu'on leur en parle, elle était au-dessus de tout ça et saurait que tôt ou tard elle aurait de nouveau le droit de reprendre sa place à Warfang. Quand la cité sera en paix.

"Etre émissaire demande en temps normal beaucoup de diplomatie, on doit jauger entre mettre les intentions du pays qu'on représente devant, et ménager le pays. Sur ce point il sera relativement simple d'opérer puisque la seule intention affichée sera que Warfang fournisse un nouveau plan d'attaque contre le Damné.

- Ce qui est plus difficile est d'être un bon espion. Savoir fouiller, écouter aux portes, entrer quelque part, mentir un peu pour ne pas se faire avoir, et surtout, brouiller toutes les pistes et informations possibles : Ne pas dire qu'on est la pour fouiller, coder les lettres et les écrits entre l'émissaire et moi, ne pas trop forcer sur l'espionnage si les choses tournent mal...

- Le boulot est très ingrat mais cela me permettra de mettre la pression à Warfang si jamais je découvre quelque chose de compromettant pour l'un des nobles ou Spyro. C'est précisément ce genre de choses qui me permettra de reprendre un peu le dessus sur la cité.

- En ce qui concerne la solution miracle, c'est un clan mineur qui apparemment la détient. Vous verrez surement à Warfang des dragons qui ne sont pas de Warfang mais qui travaillent avec la cité, c'est probablement eux qui seront au courant de ce genre de choses.

- Et vous êtes le premier, les dernières sources sont des bruits de couloir répétés, j'en déduis que c'est surement vrai. Sauf pour le caractère miraculeux, évidemment.

Korpat parle alors d'un plan pour que Cynder puisse revenir à Warfang sans peur. La encore elle reste calme pour expliquer la situation.

"Comme vous n'avez pas toujours été au refuge, je pense que vous ne savez pas pourquoi les dragons noirs ont été bannis de Warfang, après la bataille contre Malefor. Ou en tout cas, vous avez la même histoire que tous les habitants de la ville, montée de toutes pièces, malheureusement.

- Je me suis levée un beau matin, et j'ai appris que j'étais accusée du meurtre d'un dragon que je ne connaissais absolument pas, vivant à Warfang, et qu'apparemment j'étais déjà pratiquement coupable, il ne manquait que l'avis d'un juge. L'enquête à bien été faite, mais elle a été bâclée, et une question pourtant élémentaire n'a jamais eue de réponse dans cette histoire : Quel était le mobile du meurtre ?

- Car si on réfléchit à cette question, la seconde question qu'on se pose c'est : Pour quelle raison j'aurais tué...il me semble que c'était un forgeron. Pour des problèmes d'impayé alors que j'étais la dragonne la plus riche de Warfang ? Son savoir alors que je n'ai pas le physique pour marteler de l'acier pendant des heures ? Je ne le connaissais pas. J'ignorais son nom jusqu'au matin où j'ai été jugée.

- Voila où est le souci et où se trouve le problème des Warfangiens : Ils ont cru à l'histoire qu'à donnée gentiment le véritable meurtrier, dont le mobile était que je sorte de la classe noble de Warfang, et de la cité. Je n'ai pas cherchée à me défendre, je savais que cela ne ferait qu'empirer les choses et n'alimenterait que la version selon laquelle tous les dragons noirs sont des assassins en puissance. J'ai donc laissé faire les choses en me disant que si je devais simplement ne plus être au palais, qu'importe. J'étais capable de survivre à la prison ou à l'exil sans réel problème.

- Ce qui a véritablement cristallisé les relations avec Warfang du côté des dragons noirs, c'est que cette histoire à servi de prétexte pour que Spyro en personne annonce le bannissement des dragons noirs de la cité. Comme ça, sans explication autre que "Cynder à tué un forgeron, vous ferez la même chose à un moment ou à un autre !". Et c'est accessoirement ce que je reproche le plus à Spyro.

- Mais revenons-en à notre enquête. Je n'avais aucune raison de tuer un simple citoyen de Warfang parce que j'avais tout simplement tout ce que je pouvais désirer. Ceci dit, il y avait bien des nobles qui n'appréciaient pas que je sois dans les couloirs du palais de Warfang, et pas que des nobles insignifiants.

- Comme quoi, quand on voit les choses dans un angle différent, on se rend facilement compte que la version officielle est une jolie passoire.", conclut-elle avec un léger rire.

"En tout cas, ne tentez pas le diable pour une situation que vous trouvez idéaliste. La solution au problème requiert quelqu'un qui sera crédible à Warfang. Il vaut mieux se contenter de rendre fou les nobles à Warfang en les incitant à faire un peu plus que les autruches en restant cloitrés derrière leurs remparts, la suite viendra d'elle-même."

Cynder ne semblait pas touché comme je le pensait dès que je cita le dragon violet, "la colère est passé" disait-elle. Je croyait pas ses mots, une trahison rend la personne trahit très rancunier, même si elle ne l'était pas à la base, je crois surtout qu'elle cachait sa colère envers Warfang pour calmer les dragon noirs en attendait le bon moment pour l'exprimer. Mais je n'aborda pas le sujet, je la laissa m'expliquer en quoi consiste ma mission.

Je me doutait que ce serai difficile :

"être diplomate est difficile pour un impulsif comme moi," pensai-je à voix haute "mais mentir et fouiller partout, même si c'est compliqué, me parait plus facile car je suis maître dans l'art du mensonge ... sans vouloir me vanter, ce que je suis en train de faire, bref je suis un menteur. Mais je sais pas coder des lettres."

L'impératrice m'avait expliqué que ce travaille était essentiel pour avoir une avantage sur Warfang, je lui donna intérieurement raison : ce serai peut-être un bon moyen pour montrer que même les claire pouvait être maléfique, un mot un peu fort pour la situation.

Cynder m'appris qu'il y avait un clan mineur qui semblait détenir cette technologie et qui résidait à Warfang, je suis un idéaliste mais je savait que cette machine ne serai pas si "miraculeuse" comme elle a été vendue ; ma mission principale était de déterminé son efficacité et pour ça, il fallait que j'infiltre ce clan.

La dragonne noir se mit à expliquer sa version des fait, un forgeront tué et un mobile non expliqué était un bon résumé, ma colère monta lorsque que je sue que Spyro avait bannit les autres dragons noirs "à cause" de Cynder. Mon esprit doutait : avait-il céder à la pression des nobles ? Voulait-il que les dragons noirs soient en sécurité ? ou était-il différent de ce qu'en dire sa "légende" contre Malfort ?

- Comment est Spyro réellement ?

Cette question s'immergea de mon esprit d'elle même, l'idéaliste gris doutait et il n'aimait pas douter : je m'énerva contre moi-même et je le montrait avec mes tic en y ajoutant des griffures aux sol.

- Est-il comme mon salop de père ou le héros que j'ai tant entendue ? Mon père est "crédible" à Warfang, mais qu'est-ce que ça veux dire "crédible" ? Être un grand soldat raciste qui bat son enfant ? Parce qu'il n'a pas les mêmes valeur ? Pourquoi avoir éloigner les dragons noirs ? Veut-il la guerre des races ? parce que nous sommes sur le bon chemin !

Je ne me contrôlait presque plus, je réussi à ne pas bondir sur l'Impératrice, mais était-ce moi qui retenait de laisser libre court à ma colère ou le fait que ma colère ne concerne pas les dragons noirs ?

Cynder ne dit rien a propos du métier lorsque Korpat semblait à nouveau s'énerver sur "la base de crédibilité d'un warfangien" ou encore l'image de Spyro depeinte par cette histoire. La vérité servie nature, froide, s'était révélée très désagréable pour celui qui l'admire, de la part de celle qui, au fond, l'aime toujours.

"Calmez-vous, Korpat. Tout ce que vous venez d'entendre reste une succession de déductions et de faits présentés sans qu'aucun détails ne soient ajoutés, il est donc normal pour vous de vous poser ces questions...nombreux sont ceux qui se sont fait la même réflexion que vous.

- Déjà pour commencer, Spyro est bien le héros que vous idolâtrez, mais voyez-vous, Spyro et moi avons en commun un défaut : nous avons été très rapidement entraînés par les plans machiavéliques de Malefor, la nécessité de survivre l'un avec l'autre, le besoin que les habitants de Warfang soient sains et saufs également...mais...nous n'avons jamais été prêts à diriger un peuple. Après la fin de la menace que représentait Malefor, nous étions... deux jeunes dragons innocents aux potentiels hors du commun, mais terriblement insouciants, terriblement inconscients des possibles luttes de pouvoir qui pouvaient s'exercer a Warfang, dans notre dos à tous les deux...

- Spyro est un dragon pétri de bonne foi et de gentillesse qui à malheureusement laissé un ensemble de nobles lui dicter ce qu'il devait faire. Je suis convaincue qu'il n'a pas pris la décision de me bannir avec plaisir. Nous étions trop...proches pour que cela se termine aussi mal...

- Ce que j'entends par quelqu'un de crédible a Warfang, c'est précisément un noble influent à Warfang qui soit capable d'ouvrir les yeux sur la situation et qui se rende compte de l'injustice créé par certains de ses pairs...

- Rappelez-vous une chose : Nombreux sont les dragons à Warfang qui sont devenus racistes parce qu'on leur à présenté les dragons noirs comme nuisibles et dangereux, et que les gens qui le criaient haut et fort étaient considérés comme garant de la bien-pensance. Les véritables racistes, ceux qui ont créé cette vague de haine, eux, se comptent très probablement sur les griffes d'une patte.

- Vous pouvez en vouloir à votre père pour ce qu'il a fait sur un plan personnel, car il a fait des erreurs qui méritent une explication entre un père et son fils, mais surtout, ne lui en voulez pas sur un plan politique ou idéologique. Il a cru aux valeurs qu'on lui présentait comme "bonnes pour la société de Warfang", et ça s'arrête la.

- Croyez-moi, jamais je ne punirai un citoyen Warfangien de s'être fait avoir par un petit groupe de nobles jaloux de ma place, et jamais je ne tolèrerai qu'un dragon noir fasse le moindre acte incivil ni le moindre crime pour se venger ou se faire justice, car cette histoire à peut-être déchiré deux peuples, mais cela restera entre moi et certains nobles de Warfang à la fin."

Les dernières convictions de Cynder etaient appuyées par un ton qui se montrait moralisateur, presque menaçant, mais aussi par le fait qu'elle montrait de temps à autre ses crocs quand elle parlait, alors que son regard se resserrait et que ses sourcils se fronçaient. La colère de Cynder était bien présente, mais ce n'était pas celle d'une impératrice à l'attention d'un peuple, mais bien celle d'une femme a l'attention de quelques individus qui ont eu le toupet de briser son couple.

Elle fit quelques pas sur le côté pour stopper l'effet de menace qu'elle lançait à Korpat, après tout, elle voulait juste le calmer et faire en sorte qu'il reprenne son sang-froid, pas le blâmer...

"C'est mon histoire, pas celle de l'Empire ou des habitants de Warfang...je règlerai ça seule, quand le moment opportun se présentera à moi..."

Elle souffle un bon coup, avant de reprendre sur un ton neutre, pas encore trop chalereux mais Cynder s'efforce de rendre son ton agréable.

Bien, reprenons sur le boulot d'émissaire...Il y a une dernière chose que je dois vous dire, vous serez deux, mais je vais vous présenter dans peu de temps à votre futur collègue pour que vous puissiez trouver une dynamique d'équipe tous les deux. J'ai une idée en tête mais je voudrais que ce soit adopté par vous deux...pour moi, seul le résultat compte : j'ai mes informations, et vous réaffirmez que l'empire ne se contentera pas d'une solution purement défensive...cela sera simple à délivrer.

- Voila, si vous avez des questions sur la partie espionnage, sur Warfang ou sur Spyro, je suis à vous, et si ce n'est pas le cas, allez vous reposer, réfléchissez bien à ce que je vous ai dit dans cette pièce, à mon allocution également, et...profitez des bons moment que la vie vous offre, ils seront suffisamment rares et précieux pour ne pas en profiter au maximum."

Cynder trouva une technique original pour tenter de me calmer, laisser un peu de sa colère à elle s’immiscer lorsqu'elle expliqua la situation présente, mais c'est pas son attitude qui adoucie ma colère, c'était ses mots quand elle parlait de la faiblesse qu'elle partageait avec le héro violet.

Quand vient la citation de mon père, elle commis une petite erreur que je pourrais corriger quand je serai entièrement calme, ce qui n'était pas le cas à ce niveau là.

L'attitude menaçante de l'impératrice me fit voir la vrai raison de sa colère : elle l'avait dit elle-même, il s'agissait non pas de Spyro comme je le croyait mais des nobles qui les ont séparés.

De plus, lors du discours l'Impératrice confirma ce en quoi j'avais toujours crue, et mon côté idéaliste.

Elle enchaîna sur un ton plus calme, toujours chargé d'émotion mais plus calme, qu'il y aura une autre personne avec moi et insistait sur la facilité du message dont nous serions tous deux porteur.

Je mentait apaisé par les mots, quel pouvoir ils ont ! ils peuvent blesser mais aussi guérir, si seulement Spyro en avait conscience.

Elle termina son monologue sur une invitation de poser des questions, j'en avait, mais cela n'allait pas lui faire plaisir.

- Je voudrais plus de détail sur ce fameux meurtre du forgeron, mes parents était raciste avant ma naissance, mais cette épisodes avait confirmé leurs idées qu'ils avait tait pour eux-même, jusqu'au moment où il ont décidé de me blesser.

- Je ne demande pas ces précisions par intérêt, enfin si, je profiterai d'être à Warfang pour mener ma propre enquête. Je ne suis pas d'accord que cette histoire ne concerne que vous, les nobles et Spyro, ça vous rends égoïste. Acceptez l'aide qu'on vous propose, tous les dragons noirs ont été bannit, pas seulement vous, et je veux que ça change.

- Je pense cependant que chercher ce qui pourrait être compromettant chez ces nobles serai d'utiliser leur propre armes, je comprends que vous n’ayez que ça, mais je pense pas que ce soit une bonne solution, il y aura d'autre rumeur sur vous qui éveillera cette haine orchestré par eux.

- Il est inutile de discuter avec mes parents, ils sont de ceux qui sont encroûté dans leur croyance, je suis un peu comme eux et nous n'aimons pas que nos convictions soient reprises.

- Je m'excuse de ma colère, je perds facilement mes moyens dans certaine circonstance, peut-être que la horde aurait pue m'aider sur ce point ... oubliez ce que je vient de dire.

Pendant que je parlais, j'attendais la réaction de l'impératrice sur tous ce que je vient d'énoncer, je ne voulait pas de seconde menace qui me soit destiné ou pas.

La demande de Korpat était relativement saugrenue, bien qu'elle était assez logique dans la façon de comprendre la politique du Refuge. Elle haussa légèrement les épaules avec un sourire quelque peu crispé.

"Je peux vous dire ce que je sais sur le meurtre du forgeron, c'est à dire pas grand chose...

- Donc une enquête à été menée très tôt le matin, lorsque les premiers habitants de Warfang ont aperçu le corps et ont appelé la garde de Warfang. De ce que j'ai su durant le procès, trois éléments ont amené les policiers à m'incriminer : Une de mes affaires personnelles a été trouvée chez le forgeron, a côté de son corps, un anneau. Ensuite un témoin a affirmé m'avoir vu quitter la rue où se trouvait la forge à une heure tardive, habillée d'une cape. Enfin, il y a une lettre qui a été signée de mon nom dans laquelle j'aurais menacé de mort le forgeron, à l'intérieur de sa maison.

- Il y a donc un témoin, une de mes affaires, et une fausse lettre qui ont été faites pour m'accuser. C'est tout ce que je sais, j'ai été réveillée, tirée de mes quartiers, passé deux heures en prison avant d'être jugée et condamnée. Je n'ai même pas eue le temps de monter ma défense.

- Mais je suis persuadée que si vous voulez plancher sur ce sujet, Un noble de Warfang sera ravi de vous rappeler pourquoi les dragons noirs ne sont pas sensés fouler le sol de la cité. Ce qui sera difficile, même en tant qu'avocat, c'est de démêler le vrai du faux, et surtout de faire le contre-interrogatoire pour prouver que la version donnée par la police est erronnée, pour quelle raison et qui est capable de corrompre la garde.

- Mais cela ne vous est pas réservé. Trouvez les informations que nous pouvons brandir pour effrayer Warfang afin que l'offensive contre le Damné s'accélère. C'est notre urgence du moment.

- Comprenez bien que même si ce n'est pas la meilleure solution, retourner à Warfang est le cadet de mes soucis. Les dragons noirs ont créé des habitations dans un territoire désormais contrôlé par le Damné. Je vais tout faire pour éviter une guerre entre l'Empire et Warfang, mais je ne suis pas pressé de retourner à Warfang. Surement pas tant que je n'aurai pas eue une discussion sérieuse avec Spyro."

Il reste sans réponse pour ses parents. Elle ne les connaissait pas et ne voulait pas non plus influencer Korpat pour le pousser à faire quelque chose de stupide pour une raison ou pour une autre.

"Pardonnez vos parents, malgré ce qu'ils ont fait. Des parents ça ne se remplace pas et si vous les perdez vous ne pourrez plus rien leur dire, leur confier, ni leur prouver que vous avez réussi à faire votre vie. Souvenez-vous en si vous avez l'occasion de les revoir."

Cynder n'a jamais connu ses parents. Son "père" a toujours été Malefor pour elle, même si elle sait désormais que c'est faux. Elle ne sait même pas si ses vrais parents sont toujours vivants...

"A la Horde, on ne travaille pas sur la colère, on l'exprime, on l'utilise, on la laisse guider toutes les décisions à prendre. Je peux vous dire de source sure que Eostra, que vous risquez de rencontrer, s'exprime constamment de façon aggressive. D'une part parce que c'est une guerrière, que c'est une dragonne, que c'est la fille de Malefor et qu'elle tient énormément à ce qu'on la craigne. Si elle se risquait à exprimer des doutes, du calme, ou même une émotion comme la joie ou l'amour, ou même la surprise, elle se dirait faible. Vous n'auriez rien gagné à aller à la Horde, si ce n'est à ne pas avoir à réfléchir sur vous-même puisque vous réfléchiriez pour elle.

Elle n'avait pas grand chose à cacher mais elle n'avait pas non plus grand chose à exprimer en terme d'émotions. Elle avait simplement dévoilé son vécu, ses souvenirs, ses informations, et elle n'avait pas tellement besoin de cacher quoi que ce soit à Korpat.

Je ne remarquais que maintenant qu'elle me vouvoyait, j'était gêné. Pourquoi l'impératrice était aussi poli pour moi ?

Bref j'écoutais sa réponse, un faux témoignage, un vol d'anneau comme preuve de mauvaise chose et une lettre fait maison, c'est l'anneau que me gêner le plus, il y avait dut avoir une lutte hors l'Impératrice ne l'a pas mentionné, donc cette anneau est une preuve qui se contredit elle-même.

- l'anneau me dérange dans cette histoire, elle est une preuve de lutte pourtant vous ne m'en avait pas parlé.

Elle m'informa que ce n'était pas sa priorité et par conséquence que ce n'était pas la mienne, j'avais voulue intervenir, mais je me le garda : elle avais raison sur un point, le Damné devrait être vaincue.

Puis elle aborda le sujet de mes parents, mes tics de colère remontèrent à la surface et j'attendis qu'elle termine de parler pour faire une chose que je n'aurais jamais dû faire : menacer et provoquer.

- Pardonner mes parents ? Je vous trouve bien moralisatrice pour une dragonne "insouciante, pas prête de diriger un peuple" qui en réalité n'est pas en paix avec elle même.

- Moi non plus je veux pas de la guerre entre l'empire et Warfang, mais allez-y, demander à votre second émissaire de vous aider à laver le linge salle des nobles de la cité, je vous y aiderai pas parce que vous serai alors ce que Warfang voit en les dragons noirs.

- Vous n’êtes plus la Cynder héroïne, celle en qui je croyait, celle qui a sauvé avec Spyro le monde de Malfort, non vous devenez de jour en jour manipulatrice qui cache bien les siens de linge salle aux yeux de tous et vous voulez attaquer les nobles sur ce point ?

- Vous m'avez demander des choses compromettante sur Spyro et les nobles, pourquoi Spyro ? vous voulez que la société vois mal la personne que vous aimez ? contradictoire. Vous voulez une discutions avec lui ? je fait une petite statut de Spyro et l'envoya au pied de L'impératrice avant de continuer. Souvenir, à défaut de vous faire le rencontrer, vous pouvez vous amuser avec cette petite reproduction amateur.

- Revenons à mes parents, que savez vous d'eaux ? Vous avez était manipulé par votre "père" pour qu'il revienne. Ne leur attribuez aucun rôles. Ce à cause d'eux que j'ai fuit Warfang, j'avait un ami la-bas, qui ne pouvait plus bouger et je l'ai abandonné à cause d'eux ! Jamais je ne leur pardonnerai tous ce qu'ils m'ont fait, ils ont voulue que je face du mal aux dragons noirs et vous leur donnez le bénéfice du doute ?

- Ma colère envers eux est similaire et la votre envers les nobles : plus noir que vos écailles et plus puissante que les ténèbres. Si je les vois, je me retiendrai pas de leur montrer qui est vraiment leur fils. Vous avez bien fait souffrir cette par colère non ? très malin de calmer les autres alors que soit-même, on ne sait pas se contrôler. Belle exemple.

- Maintenant j'ai plus rien à dire, à vous de mettre fin à cette entretient en bonne et du forme, mais ne me parler plus de mes parents, j'aurais préféré ne pas pensé et suivre aveuglement les ordres d'un maître noir que d'avoir vécu mon enfer. Avis personnel.

Pendant mon discours haineux, je martelais le sol de la boule à pointe qu'est le bout de ma queue ajoutant une trace de plus d'un passage de colère.

Cynder prenait progressivement une mine déconfite en l'écoutant s'emporter. Elle retrouvait cette sensation qu'elle connaissait bien quand elle se trouvait à Warfang en tant qu'Impératrice et réfugiée : Dire des choses et expliquer petit à petit les problèmes...et finalement voir qu'elle n'était pas écoutée. Pire encore il semblait s'énerver encore un peu plus sur le sujet de ses parents, et termine en remettant en cause sa personnalité, sa façon d'approcher Warfang et la politique entre les clans, en y mettant une statuette de Spyro juste entre ses pattes.

Je me contentais de le regarder, à l'exception près de cette statuette. Avec un certain détachement. Cette image Cynder l'avait fabriquée et ne pouvait qu'en récolter les fruits, même si elle avait une légère mine de condescendance du au fait qu'elle avait déjà énormément pati de ce qu'elle a fait récemment, c'était simplement loin d'être le premier à le rappeler.

le bois du sol était déjà bien craquelé, ce qui impliquait d'appeler encore le charpentier, mais qu'importe.

Elle le laissa parler sans le contredire, avant de soupirer en poussant doucement la statuette de Spyro sur le côté.

"Puisque vous me demandez de conclure...Prenez le temps de réfléchir à ce que vous venez de dire, à notre discussion, mon offre et tout ce qu'elle implique de faire en matière de coups tordus -puisque c'est précisément ce que vous venez de me reprocher, de faire des coups tordus et des manipulations- et vous reviendrez à une future date, ou pas, pour qu'on discute de la diplomatie et de l'espionnage à Warfang. Sachez juste que si vous ne venez pas je considère que vous n'êtes finalement pas intéressé par l'offre et qu'il faudra me dire à moi ou à mon intendant qu'est-ce que vous souhaitez faire au Refuge.

- Je vous laisse ressortir de vous même, d'accord ?"

C'était une façon civile mais un peu brutale de dire "Bon, vous m'ennuyez et vous me faites perdre mon temps, allez prendre l'air ça vous changera les idées.", mais en même temps Cynder n'avait clairement pas envie de défendre sa position ou sa ligne politique tant qu'elle n'a pas essayé cette méthode-la.