Bijour y bienvenue sur li Bazaar di
Baghdad Warfang !
Bon plus sérieusement, j'ouvre ce topic parce que peu de gens sur le Discord sont passés à côté de la sortie des deux dernières versions de Pokémon, les versions Epee et Bouclier !
Et oui incroyable du cul, le bon Gre' y a joué aussi (Précision pour les intéressés, c'est Pokémon Epée que j'ai pris) et vous rapporte toutes ses impressions et son avis sur le jeu : Peut-être qu'il y a du sel, peut-être qu'il y a du faux-cul, peut-être que vous n'aimerez pas mais peut-être aussi que vous aimerez, dans tous les cas je vous rappelle que mon point de vue est subjectif et qu'il n'engage que moi !
Bon évidemment il y aura dans ce topic des
SPOILERS et que si vous ne voulez pas être spoilés par cet avis, passez votre chemin, fermez votre navigateur, tournez sept fois votre langue dans votre bouche, allez dans votre salle de bains, mettez-vous devant votre miroir et dites trois fois "Bloody Grenaak". Merci d'avance.
Et pour être sur que PERSONNE ne se fasse spoiler, voici le bloc anti-spoiler !
Oui il est grand.
Genre vachement grand.
Non je ne plaisante pas.
Continue de scroller.
Allez, courage, tu peux le faire.
J'vous avais dit que personne ne pourrait se faire spoiler par accident.
Si t'es encore en train de lire et que le spoil ne te fait pas peur je t'invite à prendre la barre de scroll, sur la droite de ton écran, ça sera mieux.
En fait t'avais juste envie de lire mes conneries n'est-ce pas ? Si oui, envoie-moi par MP une photo de poussin. J'adore les poussins.
Et nous voila vers la fin !
Bon normalement on a du perdre pas mal de monde mais voila, personne pourra être spoilé par accident.
Je vais parler du jeu sous différents angles, ce qui permet de tourner le jeu dans différentes manières, de le voir d'un point de vue plus global plutôt que de s'attacher à certains détails (que je mettrai quand même mais dans ces angles.) qui peuvent soit annoncer que le jeu est bon, soit qu'il est mauvais ou mal fait.
Angle 1 : L'aventure casual et les quêtes post-game
L'aventure démarre alors que votre (premier) rival Nabil vient chez vous pour vous dire que son frère (et Maître Pokémon) Tarak arrive à Paddoxton pour prendre le thé. Problème, le maître pokémon à la fâcheuse manie d'avoir un bien pire sens de l'orientation qu'un Roronoa Zoro en mauvaise forme et peut se perdre même quand il n'a qu'à aller tout droit sur 20 mètres en sortant d'une gare. Vous allez donc le chercher. Vous discutez un peu avec lui, il vous donne votre Starter, puis vous demande d'aller voir la Professeure Magnolia et sa fille Sonya pour que Pokémon et dresseur fassent plus ample connaissance. Avec l'aide de la professeure Magnolia, Tarak vous autorise vous et Nabil à Participer au Défi des arènes, et l'aventure est lancée.
Bon, allons assez rapidement dans un sujet assez convenu : Quand on a joué a au moins 3 générations de jeux pokémon (Pokémon Let's Go ne comptant pas pour moi), les aventures casual de pokémon se révèlent très simples, d'autant plus que tout est fait pour rendre l'aventure confortable : Des soins proposés tous les 400 mètres, points d'XP répartis automatiquement entre tous les pokémon de l'équipe, possibilité d'interchanger entre son équipe et les pokémon de la boite PC à tout moment et pratiquement partout, des pierres d'évolution disponibles relativement tôt dans la partie et des objets que l'on peut revendre entre 1000 et 12500 pokédollars pièce (Et si ça suffit pas, on peut revendre les objets 5 fois leur prix à Old Chister, si tant est qu'on est patient !), et les rappels, bien qu'un peu plus chers qu'historiquement, sont disponibles extrêmement tôt dans le jeu.
En clair il est pratiquement impossible de perdre un match en faisant attention de temps à autre à la force de son équipe, notamment à l'approche des arènes. On est loin de Pokémon Bleu ou Rouge où si tu avais le malheur de prendre le starter Feu, tu allais à l'abattoir face à l'arène d'Argenta, pour te faire littéralement déchausser les dents par un Onix Frénésie. C'est fini cette époque ou Pokémon était difficile pour que les enfants de 6,8 ans de l'époque insistent pour finalement obtenir le premier badge, 2 ou 3 pokémon pour équilibrer et arriver armés jusqu'aux dents. Pour vous dire, j'ai du changer 4 fois de pokémon en montant mon équipe (impensable pour moi sur Soleil/Lune !) et arriver sans forcer à avoir une grosse longueur d'avance sur les ordis, donc encore une fois, pour le public que le jeu est sensé toucher (à savoir des enfants de 6 à 8 ans qui savent déjà très bien que se faire chier c'est nul et ça sert à rien), je pense que la difficulté est assez correcte pour que l'aventure soit faite sans que ça paraisse trop long ou trop difficile.
Quoique.
Attention aux Terres Sauvages, si l'on essaie de s'aventurer dans les hautes herbes de la partie nord de celles-ci sans en avoir ni le niveau, ni les badges, ni une poké-poupée ou une boule fumée ! Votre équipe de niveau 10-15 pourrait croiser un Ekaïser de niveau 60 et passer un très sale quart d'heure en vous invitant à ne plus jamais revenir dans son terre-terre. Parce que Ekaiser, il a l'air d'un gentil petit dinosaure, mais il vous démonte vous, votre soeur, votre frère, votre mère, votre père, et même votre putain de poisson rouge.
Les épreuves qui précèdent les combats contre les champions d'arène sont plutôt sympathiques, je suis un peu déçu au final d'une chose : que le gyroscope n'a pas été utilisé pour l'une de ces épreuves au lieu de servir dans une fonctionnalité qui n'a pas vraiment sa place, c'était pas vraiment le meilleur choix, mais on y reviendra plus tard. Les arènes sont pour certaines très travaillées (Motorby, Kickenham, Smashings) et les autres ressemblent à des patates posées dans des coins parce que bon, yavait pas la place ailleurs. Notamment celle de Corrifey, en pleine forêt. Bordel ça à l'air d'être posé ici après avoir niqué 9000 mètres carré de forêt (et l'éco-système local, même si les pokémons sont des super héros pour les animaux).
Les champions sont pour la plupart intéressants dans les types d'équipes proposés (Pokémon Epée possède un champion Combat et Roche, quand Pokémon Bouclier se pare d'un champion Glace et Spectre), Et si certains champions sont attachants, amusants, ou charismatiques, là encore c'est très inégal de par leur manque cruel de personnalité et de charisme pour certains (Le champion de type Roche à effectivement un truc en commun avec les cailloux : le charisme). On reviendra plus en détail sur les personnages un peu récurrents plus tard.
La plupart des villes et le choix de faire un hommage à la Grande-Bretagne est quand même teinté de petits détails sympathiques : La ville de Smashings qui ressemble à un vieil hangar occupé par les punks (Un truc un peu cliché mais qui fonctionnera surement à travers le monde), Kickenham a un fort côté médiéval qui m'a rappelé un peu les légendes arthuriennes, et enfin Windscor, la dernière ville, qui PULULE de références à Londres autant qu'elle peut en sortir. Même cet effet "chant de la foule" dans les stades est un clin d'oeil direct aux supporters de certains clubs de football de l'Angleterre, ou même aux fans de l'équipe nationale de Rugby (Je vous invite à écouter le "Swing Low, Sweet Chariot" pour vous donner une idée de ce que j'explique ici). Même les personnages qui mangent du curry et qui boivent du thé, c'est des petites choses qui m'ont personnellement beaucoup aidé à ne pas être dégouté du jeu.
Je pourrai pas forcément en dire autant de la bande son du jeu, que j'ai trouvé très inégale. Si j'ai beaucoup aimé la musique de la forêt de Sleepwood, des stades d'arène et de tournoi des champions, ou même le "concert" de Peterson, La musique de la zone nord des Terres sauvages et son petit bout de cornemuse en boucle me file la migraine. Les autres musiques m'ont semblé assez quelconques, je pense pas m'en souvenir dans 6 mois, un an.
Enfin, après la fin du jeu, la quête qui vous permet de récupérer le pokémon de la pochette (Zamzacenta ou Zacian) me semble absolument pas à sa place, de même pour Ethernatos qui est posé ici un peu comme un pot de chambre dans une histoire où il était difficile de le voir arriver dans la salle du réacteur (WTF qui a autorisé qu'on laisse un oeuf de 6 tonnes contenant une arme de destruction massive dans le sous-sol d'un château ?)
Bref, si il y a un joli paquet de choses qui sont intéressantes, d'autres semblent quand même assez inachevées ou à affiner pour aie vraiment pas cette impression d'inégalité.
Angle 2 : Les personnages
Oh purée il y en a des personnages. Là encore on est loin des premières générations où il y avait : Le professeur, Le rival, La team de mafieux et leur chef, Les champions d'Arène, le Conseil 4, et le maître comme personnage "évènementiels". Avec Sword and Shield on va parler dans cet angle :
- Des 3 Rivaux (Nabil, Rosemary et Travis)
- Des 8 Champions d'arène (Côté Epée seulement)
- De la team Yell
- De Shehroz et Liv
- De Sonya (parce que la prof Magnolia est très secondaire dans toute la cartouche)
- De Jean-Fleuret et Jean-Targe (Parce que c'est les seuls personnages qui méritent qu'on parle d'eux dans le end-game)
- De Tarak, le "Maître Invaincu"
Nabil :
Vous allez surement me prendre pour un raciste (et si c'est le cas, ne venez pas me voir quand je joue avec Drago sur CK2), mais si au Royaume-Uni, l'immigration est un sujet encore très récurrent dans le discours politique et social, et bien Game Freak nous le retransmet en nous donnant son duo de personnages algériens : Nabil et Tarak. Probablement pour aussi accrocher une frange un peu plus attaché aux valeurs culturelles en essayant de faire en sorte que tous les personnages ne soient pas dotés d'une peau blanche comme neige (D'autant que chez les japonais, la peau claire c'est un signe de beauté physique, pas une propagande néo-nazie dormante, mais qui va aller le chercher ?)
Pourquoi je dis qu'ils sont algériens ? Parce que la quête post-game verra Nabil traiter Jean-Fleuret et Jean-Targe de "Bolosses", insulte qu'on retrouve désormais un peu partout dans les écoles et chez les jeunes et qui pour moi vient probablement d'un pays nord-africain (Si je me suis trompé, sachez que je m'excuse et que je serais ravi de connaitre la bonne origine pour modifier le post ici en conséquence.)
Nabil est donc le petit frère de Tarak et à pour seule ambition, tout au long de l'aventure, de battre son frère pour être le nouveau Maître de Galar. Il sera une première fois sévèrement brisé intérieurement par Travis, puis par notre personnage lorsqu'on deviendra Maître Pokémon. Il se sentira très nul jusqu'à la fin de la quête post end-game où réchauffé par le travail qu'il a réussi à effectuer (A savoir calmer des pokémon Dynamaxés, puis Zamzacenta (ou Zacian pour Shield)), il reprend finalement confiance en soi et se trouve un nouvel objectif : devenir professeur pokémon.
Nabil pour ma part semble un peu manquer de jugeote (sentiment que je retrouve aussi chez Tarak) à force de prendre défaite sur défaite et malgré tout penser qu'il est toujours avec une longueur d'avance sur tous les autres challengers. A aucun moment il va avoir l'idée de sérieusement se concentrer et se dire qu'il a besoin de s'entraîner. Vous me direz que c'est toute une construction pour la quête post end-game et c'est assez vrai, mais avant qu'on ait cette vraie fin, j'ai eu la forte impression d'avoir un personnage vraiment incurable, lisse à être toujours pareil et sans intérêt, ou avec l'intérêt inverse que celui escompté : d'être le rival "sympa" de la bande, à en devenir détestable.
Travis :
Si au tout début il semble s'imposer comme étant le rival détestable du trio, à prendre tout le monde de haut (et avoir la manie de penser qu'être recommandé par Shehroz compte plus que d'être recommandé par Tarak...Alors que Shehroz ne semble jamais avoir combattu en public, bon sang qu'il est con avec ça...), on se rend compte au fil de l'aventure qu'il a servi surtout les intérêts de Shehroz en collectant toutes les parties d'Ethernatos à travers Galar (Jusqu'à péter la frise à Old Chister, because why the fuck not), l'histoire de Travis prend une tournure bien plus amusante quand il croise la route de Mamie Sally (au cours d'une cinématique hilarante où la vieille dame va soudainement se transformer en Emmett Brown féminin en disant grosso modo "MARTY ! MARTY ! CE JEUNE HOMME A DES CHEVEUX EN BORDEL, UNE VESTE MAUVE ET UN TON DESINVOLTE AU NATUREL, IL FAUT QU'IL DEVIENNE LE PROCHAIN CHAMPION DE MON ARENE MARTY !"), qui va lui proposer de se racheter une conduite en devenant donc le nouveau champion de Corrifey. Il deviendra dès lors ce personnage que personne ne verra venir, mais extrêmement déterminé à remporter un combat contre le héros, ce qui le rend tout de suite moins insupportable. Peut-être au prix d'une crédibilité quelque peu perdue, mais qu'importe, son histoire a été très travaillée et le rendu est sympathique.
Rosemary :
La "Waifu Material" du jeu depuis qu'elle était présentée avec la team Yell (Normal, les fans de Peterson et Rosemary sont la pour encourager les deux punk de service quitte à pourrir les autres), Rosemary se montre décisive lorsqu'il faut aller dans la "ville" de Smashings (qui ressemble plus à une arène géante au final qu'à une ville, ça me rappelle cette ville laissée aux mains des racailles d'Alola, bon.), en faisant entrer le héros dans la ville (au prix d'un combat). En dehors de ca...le personnage manque de construction tant qu'on ne retrouve pas Peterson et Smashings. Sans la présence de Peterson, Rosemary ressemble juste à une waifu qui gère comme elle peut une bande de supporters utilisant des vuvuzela modifié. A la fin et en post-game, Rosemary prend en humanité et en profondeur en étant complice avec Peterson, mais au vu de la place qu'elle a, c'est quand même triste.
Percy, le champion de Greenbury (Plante) :
Dans la moyenne basse du charisme parmi les champions, Percy est surtout la pour rappeler que l'Angleterre, c'est aussi des agriculteurs qui s'occupent de chevaux, de brebis et de moutons. Rien à dire de plus étant donné que c'est un champion qui reste cantonné (comme le riz) à son arène.
Donna, la championne de Skifford (Eau) :
Si elle a aussi un joli titre de waifu material depuis qu'on la vu dans un trailer de Pokémon Epee et Bouclier, On se rend compte qu'elle fait partie de ces champions qu'on va voir deux fois dans leur arène, une fois devant le phare de Skifford, et c'est tout. Elle a plus de charisme que Percy, mais reste assez loin derrière d'autres champions.
Kabu, le champion d'arène de Motorby (Feu) :
Kabu a un travail technique un peu plus poussé que ses deux précédents compères, avec ce petit trot, et je pense qu'on aurait pu avoir en Kabu un personnage plus attachant. Malheureusement il est lui aussi bloqué dans son arène et n'en sortira qu'une fois, pour vous souhaiter bonne chance. Un petit peu décevant.
Faïza, la championne d'arène de Old Chister à Sword (Combat)
Faïza a aussi un petit côté Waifu material mais étant une championne qui est exclusive à une version, elle ne sert pas plus que les autres champions. Jolie mais rien à dire de plus, et clairement pas qu'elle a une histoire travaillée. Mention spéciale au Mackogneur Gigamax qui ressemble à Asura.
Mamie Sally, la Championne d'arène de Corrifey (Fée)
Sally est la première championne que l'on croise et qui a été travaillée sur un bon morceau du jeu. On la croise d'abord quand on part vers Old Chister, elle nous parle très gentiment, on l'aime bien malgré le fait qu'on sait que mamie n'est pas juste là pour boire le thé et nous raconter pour la 72ème fois comment elle a rencontré son premier pokémon vu qu'on sait qu'elle est championne ! En arrivant à Corrifey, dans l'arène, on se rend compte que le test de son arène est un quiz, que les locaux du test sont...en travaux, un peu comme un cabaret qui à trop bien vieilli et qui se cherche, à l'image de Sally, un vent de nouveauté.
Le Quiz c'est pas une nouveauté dans Pokémon, le premier champion à avoir installé un quiz dans son arène c'est Auguste de Cramois'Ile (Pokémon Rouge et Bleu), mais ce quiz-là est extrêmement biaisé et te demande, passé la deuxième question, à faire attention à tout, et aussi à ne plus penser avec la logique, mais bien avec la "féérie" que recherche Sally. Malgré tout, qu'on réponde ou pas correctement au questions, l'impact des récompenses et punitions sur les combats sont relativement faibles (sauf si vous avez des niveaux identiques ou quelques niveaux de retard, auquel cas ca peut vous pourrir votre combat !)
Si Sally s'était arrêté à son combat contre votre personnage, et "non mais je te prends pas, tu manques de féérie", j'aurais déjà dit qu'elle était au-dessus de ce qu'on avait précédemment vu, mais ce qui rend Sally particulièrement mémorable, c'est sa fameuse rencontre avec Travis !
Sally devient alors un mélange de Emmett Brown et de de mamie fouettarde en envoyant chier tout et tout le monde pour former Travis à être un futur champion d'arène. Un moment qui m'a bien fait rire et qui a énormément amené aux personnages de Sally et Travis, j'avais envie de les retrouver en post-game pour savoir comment ça se passe pour eux.
Chaz, le champion d'arène de Ludester à Sword (Roche)
Pas de charisme, pas de style, pas de gimmick marquante, pas d'histoire en dehors de l'arène vu qu'il fait doublon avec la championne de glace dans Shield. Clairement le champion le plus mauvais que j'ai vu.
Peterson, le champion d'arène de Smashings (Poison)
Mon champion d'arène préféré, car il donne la consistance nécessaire à tout l'imbroglio Team Yell/Rosemary/Absence de Peterson à la cérémonie/Explication de son arène sans Dynamax. Clairement une vraie clé de voute dans le jeu, renforcé par le fait que c'est l'un de tes assistants dans la quête du post end-game. Peterson rappelle aussi le côté rock and roll qui a largement contribué à l'histoire culturelle de la Grande-Bretagne, met en valeur le nouveau pokémon Ixon, A une arène spéciale bien cool, et est attachant assez rapidement pour moi. Un de mes personnages préférés du jeu.
Roy, le champion d'arène de Kickenham (Dragon)
Si l'utilisation du personnage est très faible, le personnage mérite à mon avis qu'on lui prête plus d'attention : pratiquement tous les précédents spécialistes dragon (si ce n'est pas absolument tous) étaient des gens qui semblaient constamment énervés, qui dorment constamment du pied gauche, ou qui ont un aspect très "Batman" à vouloir faire triompher la justice à grands coups d'Ultralaser NON LETAL (N'est-ce pas Peter ? On t'a vu à Acajou !), et débarque Roy, Dresseur Dragon instagrameur qui fait des selfies à la fin de chaque gros combat ou de chaque gros évènement, qui ne montre une débauche d'énergie que en combat, car en dehors, c'est plus un rappel d'un dresseur de l'ancienne garde qui va à Japan Expo avec ses potes.
Mention spéciale au fait que c'est le premier champion qui utilise à fond la météo (Et oui la Météo : Dans son arène il déclenche des tempêtes de sable, et dans le tournoi des champions, c'est la pluie qu'il fait tomber, les autres prennent juste une condition climatique, pas deux.), il va également participer au déclic de Nabil dans la quête post end-game. Un champion sous-coté et meilleur que des Donna ou des Percy.
La team Yell :
Même si l'apport de Peterson permet de comprendre la team Yell, c'est clairement la grosse déception du jeu, où on se rend compte que cette team ne sort pas de cette image "d'ultras trop gênants" qui auraient effectivement mérité qu'on les bannisse des abords des arènes et des villes, mais pas de faire affaire à la police, contrairement à bon nombre d'autres teams. D'autant plus qu'ils n'ont aucun lien avec les vrais méchants et vont même nous aider (!). A oublier.
Shehroz et Liv :
S'il était facile de parler de Shehroz seul, le personnage de Liv n'existe qu'à travers Shehroz donc je les ai mis ensemble. les deux vrais méchants du jeu sont absolument pas crédibles. Shehroz était pour moi un méchant à partir du moment où l'on comprend que tout Galar lui est reconnaissant d'avoir trouvé une source d'énergie immense, Liv est antipathique à souhait et ressemble à au moins une douzaine de personnages dans divers mangas, sorte de yandere corporatiste qui au départ semble balader Shehroz à droite et à gauche, jusqu'à ce qu'on comprenne que Shehroz fait de son plein gré n'importe quoi, pour préparer son plan consistant à ramener Ethernatos.
Pourquoi le ramener déjà ? Ah oui, pour régler une crise énergétique qui devrait arriver dans...1000 ans. Mais bon sang, en 1000 ans quand les gens consentent à dire que oui, il y a une crise énergétique qui va arriver et qu'il faut travailler, l'humanité peut régler la crise en 50, 60 ans ! Shehroz il doit pas composer avec Trump, la Chine et l'Inde, non ! Il doit juste composer avec Tarak qui accepte de l'aider !
Bref, aucun sens. Parenthèse pour dire que les employés de Shehroz s'occupent aussi du défi des arènes, se ressemblent pratiquement tous...Mais pourquoi c'était pas eux la vraie team de vilains ?!
Sonya
Au milieu d'une aventure composée de Tarak qui la crédibilité sans cesse cassée par le jeu qui nous rappelle régulièrement que Tarak peut se perdre dans un verre d'eau, de Nabil que j'ai eu envie de taper dès le début du jeu, De Travis qui te regarde constamment de haut, et de Rosemary qui est glaciale, Sonya est l'autre clé de voute du jeu, capable d'amener cette part d'humanité à un jeu qui en manque cruellement, avec des sourires, des encouragements, des couleurs agréables, une complicité quand elle t'emmène un peu partout sur les traces des légendes de la Nuit noire et du phénomène Dynamax... Quel régal, vraiment, d'avoir eu Sonya pour me suivre dans mes aventures, me faire faire des petits détours dans cette aventure qui semblait assez linéaire. Clairement Sonya est sous-coté dans ce que j'ai vu des premières réactions et des premiers personnages dessinés par la fanbase.
Tarak, le "Maître invaincu"
Invaincu, sauf par l'orientation. La boussole lui met 100-0.
Son accoutrement est franchement pas fou, la cape avec 20 millions de tampons ou de morceaux de tissus qui sont sensés rappeler des souvenirs, sur un maître pokémon, ça ne fonctionne pas (Ca fait juste un Bob Lennon au rabais), avec un maillot et un short de football, et cette casquette avec l'imprimé "couronne" dessus...Pfff...
D'apparence, seule la casquette fait sens quand on va dans sa chambre et qu'on se rend compte qu'il collectionne les casquettes. Le reste c'est immonde.
Dans le comportement, lui donner cette faculté à ne pas savoir s'orienter tout le temps le rend juste débile et pas attachant. On le voit trop et même si on sait très bien pourquoi, ça ne rend pas les choses très intéressantes quand on a enfin l'occasion de le combattre.
On va aussi parler de Windscor. Pourquoi le stade à l'intérieur semble ressembler à de nombreux autres stades ? Pourquoi ramener à nouveau les champions d'arène dans un tournoi alors qu'ils sont sensés être de toute façon plus mauvais que certains challengers et plus mauvais que le maître ? Il était plus judicieux de faire un vrai conseil 4, dans un stade qui se transforme à chaque passage (dans les couleurs, dans la pelouse, dans des effets de lumière) puis quelque chose de plus épique pour Tarak.
Jean-Fleuret et Jean-Targe
Les personnages en soi ne sont pas spécialement remarquables : Ils sont bien habillés, les coiffures rappellent effectivement les icones des versions Epée et Bouclier, ils se ressemblent tellement qu'on peut supposer qu'ils sont consanguins, ils ont une idée très macroniste (oui, la partie conservateur) du monde. Leur plan c'est de faire sniffer des extraits d'Ethernatos à Zacian et Zamzacenta pour "montrer leur vraie nature" et les rendre complètement incontrôlables. Un plan à la Team Rocket mais on ne se souviendra pas d'eux dans le temps.
Mais ces personnages ont été au centre d'une immense roue libre de la VF, qui les affublera de divers jeux de mots (Jean-Machin et Jean-Truc, Jean-peux-plus et Jean-ai-marre, Les clowns, les bolosses, Hurlu et Berlu, etc...), Mes félicitations à la traduction FR pour ce moment de lynchage anti-conservatisme qui avec l'actualité politique en France est merveilleuse ! Chapeau bas !
Bon, je pense que la taille de ce post va approcher du max alors on se retrouve sur un autre post pour parler de la suite !